(credit : Nantes Université)

L’Université de Nantes est sous le choc après la découverte de graffitis antisémites sur l’un de ses bâtiments. Cette découverte a suscité une vive émotion parmi les étudiants et le personnel de l’université, ainsi que dans la communauté locale. Plusieurs syndicats étudiants ont tiré la sonnette d’alarme sur la multiplication de ces graffitis néonazis sur les campus nantais.

Ces inscriptions haineuses ne sont malheureusement pas une première. Des tags similaires ont déjà été signalés sur d’autres campus de l’agglomération. Face à ces actes, l’université a décidé de porter plainte pour dégradation de biens publics et incitation à la haine. Dans un communiqué, l’université a condamné fermement ces incitations à la haine et à l’antisémitisme.

Les autorités locales ont également réagi rapidement. Le préfet du département a condamné fermement ces actes antisémites et a immédiatement signalé ces faits à la justice. Les responsables politiques locaux ont également exprimé leur indignation et ont unanimement condamné la présence de ces tags sur le campus universitaire.

Selon les images diffusées par les syndicats étudiants et la presse locale, ces inscriptions à caractère antisémite incluent des symboles nazis, tels qu’une croix gammée, associée à une croix de Lorraine, symbole de la Résistance et de la France libre. D’autres graffitis annoncent une “victoire fasciste” et sont associés à des croix celtiques, typiques de l’imagerie de nombreux mouvements d’extrême droite ultranationalistes et identitaires.

Une partie des tags vise également la communauté antifasciste locale. Plusieurs syndicats étudiants ont alerté depuis des mois sur la menace fasciste dans les universités. Ils ont rapporté la présence d’affiches et de tags nazis, certains menaçant directement leurs camarades.

Il est important de noter que ces actes ne sont pas isolés. Les dirigeants des universités et des grandes écoles françaises ont recensé 67 actes antisémites au sein de leurs établissements depuis octobre dernier. Les inscriptions retrouvées mardi sur le campus nantais ne semblent pas faire référence à un conflit international spécifique.

Ces actes de haine rappellent tristement que fascisme reste un fléau à combattre avec force. Ils soulignent également l’importance de la vigilance et de l’action collective pour préserver nos universités en tant que lieux d’échange, de savoir et de respect mutuel.

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