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Dans une petite commune près de Nantes, un propriétaire se bat pour protéger son terrain contre une possible occupation illégale. Ayant déjà vécu une telle situation en 2023, il a été informé par le maire de la commune d’une éventuelle arrivée de caravanes sur son terrain. Depuis une semaine, il déploie tous les moyens à sa disposition, à ses frais, pour empêcher une nouvelle intrusion.

L’année dernière, ce propriétaire avait subi une occupation illégale sur un terrain voisin. Huit mois plus tard, après avoir récupéré ses terrains dans un état déplorable, il n’a d’autre choix que de dépenser à nouveau pour se protéger, non pas pour remettre en état les lieux, mais pour anticiper et éviter un scénario cauchemardesque sans possibilité de faire partir les futurs occupants illégaux.

Pour ce faire, il a fait imprimer une dizaine de pancartes bleu, blanc, rouge, avec le message suivant : «Toute personne prise en flagrant délit de présence inopportune sur ce site sera poursuivie devant la justice française». Mais surtout, il a fait appel à une entreprise pour barricader les 16.000 mètres carrés de terrain menacés.

Une entreprise de travaux publics de réaménagement extérieur a été engagée pour renforcer les talus à des endroits stratégiques afin d’éviter l’entrée de personnes. Une partie de leur travail est dédiée à la protection des terrains pour éviter des intrusions illégales. Ils ont développé cette activité depuis 2015, chez des particuliers, des professionnels et des collectivités.

Nantes est l’un des premiers territoires de France métropolitaine concernés par la présence de bidonvilles avec plus de 3000 personnes présentes. À l’est de Nantes, se trouve l’un des plus gros campements. La collectivité envisage d’y installer un pôle d’écologie urbaine, nécessitant de récupérer l’espace constitué de sept bidonvilles. À l’été 2024, la mise en œuvre opérationnelle d’un plan devant aboutir au déménagement commencera. Cette démarche s’accompagne également d’un travail de repérage des terrains susceptibles de faire l’objet d’une éventuelle occupation illicite en cas de report des familles ne s’inscrivant pas dans la démarche qui sera mise en œuvre.

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