À la clinique privée Santé Atlantique de Saint-Herblain, près de Nantes, le départ soudain d’une aide-soignante âgée de 60 ans a récemment fait parler. Après dix-sept années de service dévoué, elle a été remerciée sans réelle explication de la part de l’établissement, une situation bien loin des adieux chaleureux habituels réservés aux professionnels de la santé partant à la retraite.

Ce qui rend cette histoire particulièrement saisissante, c’est le nombre impressionnant de contrats à durée déterminée (CDD) qu’elle aurait accumulés tout au long de sa carrière : plus de 530, selon les informations recueillies. Une précarité de l’emploi qui contraste fortement avec l’engagement et la loyauté démontrés par cette employée tout au long de ses années de service.

Malgré ses années d’expérience et son dévouement à l’établissement, l’aide-soignante n’a pas réussi à obtenir un poste en contrat à durée indéterminée (CDI) dès le début de sa carrière. Elle a donc été contrainte d’accepter les CDD qui lui étaient proposés, dans l’espoir peut-être d’une stabilité future qui n’a malheureusement jamais été concrétisée.

Du côté de la clinique, la défense se veut ferme. L’établissement affirme avoir ouvert de nombreuses opportunités en CDI au fil des années, ce qui remet en question les accusations de précarité avancées par l’aide-soignante et ses représentants.

Cette situation met en lumière les difficultés persistantes auxquelles sont confrontés de nombreux travailleurs du secteur de la santé en France. Malgré leur dévouement et leur expertise, beaucoup sont contraints de jongler avec la précarité de l’emploi, ce qui soulève des questions sur les politiques de recrutement et de gestion du personnel dans les établissements de santé.

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