Sur la pointe ouest de l’île de Nantes, une transformation visuelle saisissante a eu lieu. Un immense mur coloré, vibrant et dynamique, s’est élevé, capturant l’attention des résidents et des visiteurs. Cette fresque n’est pas seulement une œuvre d’art; elle est aussi un appel à l’action, une invitation à bouger, à jouer, à interagir avec l’espace urbain d’une manière nouvelle et excitante.

L’initiative, intitulée « Une balle, un mur », est un projet ambitieux visant à encourager l’activité physique et à combattre la sédentarité qui peut être prévalente dans les environnements urbains. La fresque, conçue par l’artiste Ocü, s’étend sur 25 mètres de long et est parsemée de motifs et d’illusions d’optique qui attirent le regard et stimulent l’imagination.

Ce n’est pas la première fois que l’art et le sport se rencontrent dans un espace public à Nantes. La ville, connue pour son engagement envers la culture et l’innovation, a déjà accueilli diverses installations qui fusionnent ces deux mondes. Ce projet va un pas plus loin en créant un terrain de jeu permanent pour une discipline sportive peu connue mais fascinante : le « One wall ».

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Le One wall est un sport qui trouve ses racines dans des jeux de balle traditionnels comme la pelote basque et le squash. Il se joue avec une balle et un mur, les participants frappant la balle à mains nues pour qu’elle rebondisse contre le mur. C’est un jeu qui exige agilité et réflexes, et il est accessible à tous, indépendamment de l’âge ou du niveau de compétence.

La fresque elle-même est conçue pour servir de mur pour le « One wall », avec des carrés roses délimitant le terrain de jeu. Les membres du club de foot gaélique Don Bosco de Nantes seront chargés d’initier les habitants aux règles de ce jeu, qui sont présentées comme étant très simples. L’objectif est clair : utiliser l’art pour créer un espace où la ville et l’activité physique se rencontrent, où le sport n’est pas confiné aux stades ou aux gymnases, mais fait partie intégrante de l’espace public.

Francky Trichet, élu à la ville de Nantes en charge des pratiques sportives libres, exprime son enthousiasme pour le projet. Il voit l’espace public comme l’équipement sportif de demain, un lieu où l’art et le sport peuvent coexister et enrichir la vie quotidienne des citoyens.

Le projet est également soutenu par Décathlon, à travers Laurence Fischer, chef de projet innovation sociale, qui souligne l’importance de lutter contre la sédentarité des jeunes et de donner l’envie de bouger. Elle envisage même que de nouvelles pratiques sportives puissent naître de ce type d’initiative.

Un premier terrain de « One wall » a déjà été inauguré à Roubaix l’année dernière, et d’autres sont prévus dans différentes villes de France. Cela témoigne d’une tendance croissante à repenser l’utilisation de l’espace urbain pour promouvoir la santé et le bien-être.

Ce gigantesque mur coloré à Nantes est bien plus qu’une simple décoration. C’est un symbole de la manière dont l’art peut inspirer le mouvement, comment un mur peut devenir un lieu de rencontre, de jeu et de vie. C’est une illustration de la vision de Nantes pour l’avenir : une ville où la culture et le sport s’entremêlent, où l’espace public est réinventé pour le bénéfice de tous. Le projet « Une balle, un mur » est un pas audacieux vers cet avenir, un exemple lumineux de ce que peut être une ville vivante et dynamique.

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