Près de 3.000 manifestants ont défilé dans les rues de Nantes ce dimanche 21 janvier pour protester contre la loi immigration. Un autre rassemblement à Saint-Nazaire a également réuni plus d’un millier de personnes, marquant une mobilisation significative en Loire-Atlantique.

La journée de mobilisation en Loire-Atlantique a connu une participation impressionnante, avec près de 3.000 personnes défilant dans le centre-ville de Nantes en fin de matinée pour exprimer leur opposition à la loi immigration. Cet événement fait écho à l’appel lancé par 200 personnalités du monde culturel, associatif et politique, invitant les Français à descendre dans la rue ce dimanche 21 janvier, partout en France.

Le cortège nantais, composé de personnes de toutes les classes d’âge, des jeunes étudiants aux retraités, arborait pancartes et banderoles, mais également des éléments symboliques, tels que de fausses cartes d’identité distribuées aux passants et brûlées en fin de manifestation. Cette mobilisation représente, selon Katell Guillo, secrétaire départementale de la CFDT en Loire-Atlantique, “un test pour la suite”.

La mobilisation s’est également étendue à Saint-Nazaire, où plus d’un millier de manifestants se sont rassemblés devant le marché. Le cortège était également bien fourni, accompagné d’actions symboliques telles que des valises, symbolisant l’exil et le départ.

Les syndicats, acteurs majeurs de cette mobilisation, tournent désormais leur attention vers le jeudi 25 janvier, date à laquelle le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur la loi immigration. Les organisateurs des manifestations dénoncent ce texte comme “liberticide” et estiment qu’il pourrait représenter “un tournant dangereux dans l’histoire de notre République”.

La diversité des participants souligne l’ampleur de l’inquiétude suscitée par la loi immigration, tandis que les actions symboliques renforcent le caractère contestataire du mouvement.

La mobilisation à Nantes et Saint-Nazaire s’inscrit dans un contexte national où la société civile s’engage activement contre cette législation controversée. La décision du Conseil constitutionnel le 25 janvier sera attendue avec une grande anticipation, marquant potentiellement un moment crucial dans la résistance à cette loi.

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