Ce jeudi matin, une découverte inattendue a semé l’agitation à la base navale de Brest. Une bombe britannique datant de la Seconde Guerre mondiale, pesant 100 livres et chargée de 26 kg de TNT, a été mise au jour lors d’une opération de terrassement pour la construction du nouveau bâtiment de commandement et de conduite de la flottille de Lutte contre les mines (LCM).

Cette trouvaille a entraîné l’évacuation immédiate de 250 personnels de la base, par mesure de précaution.

Vers 9 h 30, l’engin historique a été découvert dans la partie ouest de la base navale, à proximité de l’ancienne base de sous-marins. Conformément aux protocoles de sécurité, dès 10 h, tout le personnel se trouvant dans un rayon de 250 mètres autour du site de découverte a été évacué vers un gymnase de la base. Qu’ils soient employés de Naval Group ou militaires de la Marine, ces individus ont dû interrompre leurs activités pour la journée.

La neutralisation de la bombe, une opération délicate, est actuellement en cours de planification par le groupement des plongeurs démineurs de l’Atlantique. Cette tâche cruciale pourrait être effectuée ce jeudi soir ou reportée au vendredi matin, en fonction de la méthode qui sera retenue pour désamorcer l’engin explosif.

L’impact de cette découverte dépasse les limites de la base navale, entraînant la fermeture d’un tronçon de la corniche sur une distance de 700 mètres, sous le centre d’instruction navale. Cependant, aucune évacuation des habitants n’est nécessaire, car les résidences privées ne se trouvent pas dans la zone de danger délimitée par les autorités.

Cette situation délicate rappelle les vestiges encore présents du passé tumultueux de la Seconde Guerre mondiale, qui continuent à influencer la vie quotidienne, même des décennies après la fin du conflit.

À Brest, cette découverte met en lumière la nécessité constante de vigilance et de préparation face aux dangers potentiels hérités de l’histoire.

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