Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes est actuellement victime d’une cyberattaque, perturbant ses opérations depuis la nuit du dimanche 14 au lundi 15 janvier 2024. Les conséquences de cette attaque se sont manifestées par la coupure du réseau internet du centre hospitalier, entraînant l’incapacité d’envoyer ou de recevoir des mails en externe.
Selon Yoann Rouvière, représentant CGT, la cyberattaque a débuté pendant la nuit de dimanche à lundi, provoquant des dysfonctionnements majeurs dans les systèmes informatiques du CHU de Nantes. Depuis 1 h 20 du matin le 15 janvier 2024, le CHU a été confronté à des problèmes tels qu’une interruption d’internet et des dysfonctionnements dans la messagerie externe.
En réponse à l’attaque en cours, l’équipe informatique du CHU de Nantes travaille activement pour trouver une solution technique permettant de rétablir l’accès à internet. Jusqu’à lundi soir, la situation n’était pas résolue, mais les logiciels de soins étaient toujours opérationnels, offrant un certain soulagement. Cependant, les coupures d’internet ont créé des complications, en particulier pour les prises de rendez-vous via l’application Doctolib.
Bien que l’accès aux mails externes reste bloqué, le réseau internet a été partiellement rétabli mardi matin, bien que la situation reste incertaine.
Cette attaque s’inscrit dans une tendance croissante de cybercriminels ciblant les hôpitaux français. Des incidents similaires ont touché l’hôpital de Brest en mars 2023, celui de Versailles en décembre 2022, et le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes en août 2022.
Le CHU de Nantes, composé de neuf établissements répartis à Nantes, Saint-Herblain et Carquefou, compte environ 13 000 collaborateurs. En tant que pôle de référence, il assure la prise en charge de la santé de près de 800 000 habitants de la métropole Nantes/Saint-Nazaire.
En conclusion, cette cyberattaque souligne la vulnérabilité croissante des institutions de santé aux menaces informatiques, mettant en lumière la nécessité de renforcer la cybersécurité dans le secteur médical.