(credit : journaldugeek.com)

Dans la ville maritime de Brest, un homme a franchi une nouvelle frontière technologique en se faisant implanter une puce de carte bancaire dans la main. Cette expérience, qualifiée d’“humain augmenté”, a suscité l’étonnement et l’admiration.

L’homme, un professionnel de la cybersécurité basé à Brest, a payé son café en présentant simplement sa main devant le terminal de paiement. Ce n’est pas de la magie, mais le résultat d’une technologie innovante. En décembre 2022, il s’est fait implanter une puce de carte bancaire dans la main, une expérience qu’il décrit comme une exploration de l’humain augmenté.

Cet implant sous-cutané, qui permet de payer sans contact, a été inventé par la société britannique Walletmor. Il est commercialisé en France depuis 2021 et, selon les derniers chiffres communiqués par l’entreprise, 500 personnes en Europe en seraient dotées.

L’implant, commandé sur internet, est ensuite connecté à une carte bancaire en ligne. Il est envoyé par courrier, dans un emballage stérilisé. À l’époque, l’homme l’a payé 120 euros, mais il est maintenant vendu 499 euros.

L’implantation de la puce a nécessité l’intervention d’un spécialiste des implants. L’opération, qui a duré quelques minutes, a été décrite comme clairement supportable. Depuis, l’homme affirme ne ressentir aucune gêne.

L’implant, d’à peine plus de trois centimètres de longueur, est niché au dos de sa main gauche, entre deux os. Il se compose de la puce et d’une antenne, le tout protégé par un plastique biocompatible. L’homme affirme qu’il n’y a pas d’impact sur sa santé.

La puce bancaire a une validité de neuf ans. À cette échéance, l’homme devra se la faire enlever.

Walletmor s’appuie sur la technologie NFC, utilisée pour les paiements sans contact. En France, le montant maximum autorisé est de 50 euros. L’homme utilise son implant comme un porte-monnaie lorsqu’il va au bar ou au restaurant.

La praticité n’est pas la raison qui a motivé cet homme. Il met en exergue une démarche artistique, pour provoquer la réflexion, comme c’est le cas avec une pièce de théâtre ou un morceau de musique.

Il s’intéresse de près aux modifications corporelles et envisage même l’implantation d’aimants au bout des doigts. Pour lui, on devrait pouvoir faire ce que l’on veut avec notre corps sans susciter la peur ou le dégoût.

Cette histoire, qui se déroule à Brest, soulève des questions sur les limites de l’humain augmenté et sur l’acceptation sociale de ces nouvelles technologies. Elle nous pousse à réfléchir sur notre rapport à la technologie et sur la manière dont elle peut transformer notre corps et notre vie quotidienne.

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