La métropole brestoise demeure en alerte alors que les parcs locaux sont confrontés à une nouvelle menace après le passage dévastateur de la tempête Ciaran. Bien que certains parcs aient rouvert après des semaines de travail acharné, les vents violents prévus ce week-end suscitent une inquiétude croissante parmi les agents des espaces verts de la région.

La nuit du 1er au 2 novembre a laissé des cicatrices profondes dans les parcs et forêts du Finistère, en particulier dans la métropole de Brest. Les dégâts persistants de la tempête Ciaran ont maintenu une vigilance constante parmi les agents des espaces verts, même après la réouverture de certains parcs, dont le conservatoire botanique de Brest.

Bien que les allées du conservatoire aient été dégagées et que la partie centrale du jardin soit à nouveau accessible aux promeneurs, les arbres fragilisés par Ciaran pourraient subir de nouveaux dommages avec les fortes rafales de vent attendues. Olivier Le Meur, technicien en espaces verts à Brest Métropole, souligne : “Avec les coups de vent, il y a des branches qui peuvent encore tomber à tout moment.”

Outre la sécurité des visiteurs, la mission des agents des espaces verts inclut la restauration des parcs. Arnaud Treguer, technicien en espaces verts à Métropole Brest, explique : “Les stigmates s’effacent petit à petit, mais pas sûr que les usagers se rendent vraiment compte des ravages de la tempête sur le conservatoire.”

Le nettoyage des 50 hectares du Stang Alarc’h, endommagés par la tempête, demandera du temps et l’utilisation de matériel spécialisé. Malgré cela, une ouverture complète du parc botanique est envisagée pour mars, avec un accent sur la réouverture des zones boisées pour les activités sportives.

Une carte interactive des parcs fermés est mise à disposition en ligne, détaillant les zones à éviter. Cependant, la vigilance reste de mise, surtout en périodes pluvieuses et venteuses, avec des annonces de fortes rafales de vent ce week-end selon Météo France.

Lors du dernier conseil communautaire, Brest métropole a estimé à neuf millions d’euros le coût total des dégâts causés par la tempête Ciaran, avec six millions liés au patrimoine végétal. Sur les 26 000 arbres que compte la métropole, près de 1500 ont été abattus, conduisant la collectivité à mettre en œuvre un plan arbres.

Malgré les opérations de sécurisation dans tout le département, certaines propriétés forestières et boisées demeurent interdites au public en raison de risques persistants, soulignant la complexité de la restauration post-tempête dans la région.

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