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Trois semaines après la découverte initiale de biomédias sur les plages de Saint-Nazaire, la situation persiste, avec des cylindres en plastique continuant de s’échouer régulièrement. L’équipe de Surfrider, qui avait initialement identifié le problème, n’a toujours pas réussi à déterminer l’origine de cette pollution.

Le 26 décembre 2023, Cristina Barreau, membre de Surfrider, a repéré une importante quantité de biomédias sur la plage du Commando à Saint-Nazaire, ainsi que sur d’autres plages de la ville et à Pornic, dans le Pays de Retz. Depuis lors, les échouages persistent, bien que la quantité ait diminué par rapport à fin décembre.

Les biomédias, des cylindres utilisés dans de nombreuses stations d’épuration depuis les années 2000, ont pour fonction de permettre aux micro-organismes de se fixer, de proliférer et de digérer les matières en suspension dans l’eau. Cependant, les stations de la région de Saint-Nazaire n’utilisent pas ces cylindres, ce qui soulève des questions sur l’origine de la pollution.

Surfrider, préoccupé par cette situation, privilégie la thèse de la pollution industrielle. Cependant, l’ONG n’a pas encore identifié la source exacte de la pollution. “À ce stade, nous n’avons toujours pas trouvé la source de la pollution. Pour l’instant, nous n’arrivons pas à comprendre d’où viennent ces biomédias. Nous sommes dans le flou”, déclare l’équipe de Surfrider. En collaboration avec la Dréal, l’ONG poursuit ses investigations pour résoudre ce mystère environnemental.

Face à cette impasse, Surfrider lance un appel aux citoyens pour signaler toute présence de ces cylindres en plastique sur le site de l’ONG. L’objectif est de suivre ces échouages et de remonter jusqu’à la source de la pollution afin d’identifier les responsables. Cette démarche citoyenne pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de ce problème environnemental persistant.

La pollution aux biomédias à Saint-Nazaire persiste trois semaines après sa découverte initiale, avec des échouages réguliers sur les plages.

Bien que Surfrider privilégie la thèse de la pollution industrielle, la source exacte reste inconnue. L’ONG en appelle aux citoyens pour signaler les échouages et contribuer à l’identification des pollueurs.

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