Au cœur du port de Brest, la criée fait des vagues. En 2023, elle a écoulé 2 715 tonnes de produits marins, un sommet inégalé depuis 1992. Un exploit d’autant plus impressionnant qu’il survient en pleine crise halieutique et dans le sillage du Brexit.

Quel est le secret de cette réussite ? La diversification et la mise en valeur des produits. La criée de Brest ne se limite pas à la vente de poissons. Elle offre une vaste sélection de produits marins, des crustacés aux mollusques, en passant par les algues. Cette variété permet à la criée de s’adapter aux fluctuations du marché et de répondre aux attentes variées des consommateurs.

Ronan Floc’h, le directeur d’exploitation de la criée, est un homme de terrain. Depuis 32 ans, il travaille sur le port, échange avec les pêcheurs, comprend leurs préoccupations. Il sait que la réussite de la criée repose sur une relation de confiance avec les professionnels de la mer.

En 2023, la criée a réalisé un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, avec un prix moyen de 5,75 € le kilo. Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’une stratégie de montée en gamme. La criée investit dans des équipements modernes et performants pour améliorer la qualité de ses produits et répondre aux exigences des consommateurs.

Mais la criée de Brest ne compte pas s’arrêter là. De gros investissements sont prévus pour l’année à venir. L’objectif ? Continuer à innover, à diversifier l’offre et à valoriser les produits de la mer. Car malgré les défis, la criée de Brest a prouvé qu’elle pouvait naviguer dans la tempête et sortir victorieuse.

Alors que la crise de la pêche fait rage, la criée de Brest offre une lueur d’espoir. Elle montre qu’avec de la détermination, de l’innovation et une bonne dose de bonhomie, il est possible de réussir. Et elle n’a pas fini de nous surprendre.

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