Dans une initiative visant à renforcer la sécurité dans les transports en commun, une nouvelle unité de police a été dévoilée à Nantes le mardi 16 juillet. Le préfet de Loire-Atlantique a présenté cette unité, qui se consacre à la lutte contre l’insécurité dans les transports en commun.
Cette brigade spécialisée a déjà commencé à patrouiller sur le réseau nantais. Les syndicats ont noté que cette unité, actuellement composée de 13 agents, est largement sous-dimensionnée compte tenu des besoins sécuritaires locaux.
Le service interdépartemental de sécurisation des transports en commun a été créé en mai 2024, en Loire-Atlantique. Philippe Tireloque, directeur national de la sécurité publique, est venu à sa rencontre, mardi 16 juillet 2024, au niveau de l’arrêt de tramway Commerce à Nantes.
Il existait, jadis à Nantes, une « brigade des transports en commun ». Elle avait disparu. La police nationale vient de créer un nouveau « service interdépartemental de sécurisation des transports en commun » chargée de surveiller les tramways, les bus et les trains, comme dans sept autres grandes métropoles françaises.
Le préfet et le patron des policiers de Loire-Atlantique ont présenté le nouveau service interdépartemental de sécurisation des transports en commun, ce mardi 16 juillet 2024 à Nantes, aux côtés du directeur.
Cette brigade spécialisée a déjà commencé à patrouiller sur le réseau nantais. Les syndicats notent cependant que cette unité pour l’heure composée de 13 agents est largement sous-dimensionnée compte tenu des besoins sécuritaires locaux.
Le service interdépartemental de sécurisation des transports en commun a déployé sa première brigade à Nantes le 6 mai 2024. «Nous allons cibler la délinquance spécifique à ce réseau caractérisé par une forte concentration de personnes, comme le vol à la tire, mais aussi les agressions sexuelles », a indiqué Philippe Tireloque, directeur national de la sécurité publique, lors d’une présentation du SISTC à Nantes, mardi.
«C’est un travail que nous réalisons au bénéfice de nos citoyens», a renchéri le préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze. Accompagnés d’une large escorte en arme ainsi que de l’état-major de la direction interdépartementale de la police nationale (DIPN), le préfet et le patron de la sécurité publique ont ajouté que le SISTC a également pour vocation de fournir une présence rassurante sur le réseau.
En illustration, les différents hauts fonctionnaires ont rejoint une patrouille à la croisée des trams nantais, en centre-ville, en remontant avec eux jusqu’au stade de la Beaujoire, sous le regard particulièrement étonné de plusieurs usagers.
Annoncée en 2022 par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la création du SISTC nantais visait à étoffer les moyens policiers de la métropole, sur le modèle de structures similaires établies de longue date à Paris, Lyon, Marseille et Lille. L’unité basée à Nantes ne dispose cependant, pour l’heure que de 13 policiers, sur le s «60 à 90» agents initialement annoncés par Beauvau, pour chaque nouveau service.
«Nous espérons en recruter une cinquantaine pour Nantes», précise le directeur de DIPN, Nicolas Jolibois, en admettant que les premières unités du service sont des volontaires retirés d’autres postes en Loire-Atlantique. Pour l’heure concentré à Nantes et son agglomération, le SISTC devrait à terme intervenir sur l’ensemble des transports en commun du département.