Plage de Kermabec

La plage de Kermabec à Tréguennec, une petite commune du Finistère, est connue pour son sable blanc et ses vagues attrayantes. Cet été, la plage est silencieuse et déserte. La raison ? Une interdiction de baignade et d’activités nautiques imposée par le maire de la ville.

La décision a été prise en raison de l’absence de surveillants de baignade sur la plage. Le conseil municipal a jugé que le coût de cette prestation, estimé à près de 30 000 euros, était devenu trop élevé. Cette décision a été prise en avril 2024, lorsque la municipalité a annoncé qu’elle ne renouvellerait pas le poste de secours habituellement présent tous les étés sur la grande plage de Kermabec.

La plage de Kermabec est un lieu prisé des habitants de la commune et des touristes. Elle est également un spot de surf apprécié. L’interdiction a donc provoqué une vive réaction de la part des usagers de la plage. Une manifestation contre cette interdiction a réuni 200 personnes ce samedi 27 juillet 2024.

L’arrêté municipal interdit non seulement la baignade, mais aussi toutes les activités nautiques. Ceux qui ne respectent pas l’interdiction s’exposent à une contravention de deuxième classe, autrement dit une amende. L’arrêté est motivé par les risques importants associés aux baïnes et l’absence de sauveteurs sur la plage de Kermabec.

La décision a suscité une vive opposition de la part des habitants et des usagers de la plage. Certains ont même déposé un recours devant le tribunal administratif de Rennes. Ils estiment que la décision est excessive et disproportionnée. Selon eux, la municipalité aurait pu mettre en place des panneaux indiquant le danger, comme c’est le cas dans de nombreuses autres communes.

La situation a également des répercussions économiques. Deux campings, totalisant 110 emplacements, sont installés dans la commune. L’interdiction pourrait donc avoir un impact sur le tourisme local.

Malgré l’opposition, la municipalité n’a pas changé d’avis. Elle maintient l’interdiction de baignade et d’activités nautiques à l’année. Cette décision, bien que controversée, souligne l’importance de la sécurité des baigneurs. Elle rappelle également que la surveillance des plages a un coût, qui peut être difficile à assumer pour les petites communes.

La municipalité maintient l’interdiction pour des raisons de sécurité. Cette situation soulève des questions sur le financement de la surveillance des plages et sur l’équilibre entre sécurité et accès aux loisirs.

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