Le 2 janvier, La Rochelle a mis en place un nouveau plan de stationnement. Huit mois plus tard, les Rochelais ont-ils changé leurs habitudes ? Le plan vise à réduire les places gratuites et à étendre les zones de stationnement payant. La municipalité souhaite limiter l’usage de la voiture et améliorer l’accessibilité et l’attractivité de la ville.
Le plan a suscité des réactions mitigées. Certains habitants ont exprimé leur mécontentement face à la diminution des places gratuites. D’autres ont salué les efforts pour une ville plus verte et apaisée. La réforme a introduit trois types de zones de stationnement : orange, verte et bleue. La zone orange, la plus restrictive, permet un stationnement de courte durée dans l’hypercentre. La zone verte, également payante, offre un stationnement de moyenne durée à proximité du centre. La zone bleue, gratuite, est limitée à trois heures.
Les premiers mois ont montré une adaptation progressive des habitants. Beaucoup ont opté pour des abonnements de stationnement. Les résidents du centre-ville bénéficient de tarifs réduits et d’avantages spécifiques. Les professionnels ont également accès à des abonnements modulables selon leurs besoins.
La municipalité a mis en place des parkings relais pour encourager l’usage des transports en commun. Le parking des Salines, par exemple, était gratuit jusqu’à la fin mars, puis est devenu payant. Les parkings fermés offrent la première heure gratuite, ce qui incite les automobilistes à utiliser ces infrastructures.
Les commerçants du centre-ville ont exprimé des avis partagés. Certains craignent une baisse de la fréquentation due à la réduction des places gratuites. D’autres estiment que la réforme pourrait attirer une clientèle. La municipalité a promis des ajustements en fonction des retours des habitants et des commerçants.
Les premières données montrent une légère diminution de l’usage de la voiture en centre-ville. Les transports en commun et les modes de déplacement doux, comme le vélo, ont gagné en popularité. La ville a également renforcé les infrastructures pour les cyclistes, avec de nouvelles pistes cyclables et des stationnements sécurisés.
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