credit: facebook/Corinne.L

Dans la ville portuaire de Saint-Nazaire, un ensemble de sculptures se dresse fièrement, témoignant de la mémoire collective et de la résilience humaine. Ces œuvres, créées par le sculpteur Jean-Claude Mayo, sont plus qu’un simple hommage à l’abolition de l’esclavage ; elles sont un dialogue entre le passé et l’avenir, entre la douleur et l’espoir.

La cérémonie commémorative pour la journée des Mémoires de la Traite Négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions s’est déroulée mardi 10 mai devant l’œuvre monumentale de Jean-Claude Mayo. La France, premier pays à reconnaître l’esclavage comme crime contre l’humanité, commémore chaque année cette date pour rappeler les cultures nées de l’effroyable histoire de la traite négrière et rendre hommage aux victimes de l’esclavage, hier et aujourd’hui.

Le monument, érigé en 1989 lors du bicentenaire de la Révolution française, est le premier dédié à l’abolition de l’esclavage en France métropolitaine. Situé dans l’estuaire, lieu de passage des navires négriers, il est à proximité du quai de Kribi, nommé d’après la ville sœur de Saint-Nazaire au Cameroun. L’œuvre se compose de parties en bois et métal évoquant les membrures d’un vaisseau négrier, et de trois personnages en bronze représentant les étapes de l’abolition de l’esclavage : l’esclave enchaîné, l’esclave qui lutte pour sa libération, et enfin l’esclave libéré, une femme, qui regarde vers l’avenir.

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Ces sculptures ne sont pas seulement un rappel de l’histoire ; elles sont une célébration de la liberté et de la dignité humaine. Elles nous invitent à réfléchir sur les leçons du passé tout en nous tournant vers l’avenir avec espoir et détermination. Chaque année, la ville de Saint-Nazaire se rassemble autour de ces sculptures pour se souvenir et pour réaffirmer son engagement envers les valeurs de liberté et d’égalité.

Le reportage photo de Corinne.L sur Facebook capture l’essence de ces sculptures et de leur importance pour la communauté. À travers son objectif, elle a su saisir la puissance émotionnelle de l’art en tant que vecteur de mémoire et d’inspiration. Ses images sont un rappel poignant que l’art peut transcender le temps et l’espace pour toucher les cœurs et éveiller les consciences.

Les sculptures de Saint-Nazaire ne sont pas de simples monuments ; elles sont des phares de lumière guidant l’humanité vers un avenir où l’histoire ne se répète pas. Elles sont un appel à la vigilance et à l’action, pour que les générations futures puissent vivre dans un monde où la liberté est un droit inaliénable pour tous.

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