Dans les paisibles rues de La Chapelle-sur-Erdre, à proximité de Nantes, réside un groupe de résidents déterminés, surnommés eux-mêmes « Les Gaulois ». Ils se battent ardemment depuis près de deux ans contre l’implantation d’une plateforme de traitement de biodéchets à quelques encablures de leurs habitations.

Initialement présenté comme un projet vertueux, cette installation s’est rapidement transformée en cauchemar olfactif pour ces habitants, qui déplorent des odeurs nauséabondes similaires à de l’œuf pourri ainsi que des nuisances sonores causées par le va-et-vient incessant des camions.

Le collectif, désormais structuré en association sous le nom de Ça Respire à la Chapelle, refuse de baisser les bras tant que chaque maison de la région subit les désagréments de cette proximité indésirable. Leur président, Jean Iemmolo, incarne la détermination de ces citoyens face à ce qu’ils considèrent comme une injustice flagrante.

Malgré des améliorations notables, les odeurs persistent, alimentant ainsi la détermination du collectif. Ils dénoncent des pratiques d’amateurs et pointent du doigt des réglementations non respectées, tout en s’efforçant de faire valoir leurs droits au sein du labyrinthe administratif.

Un récent avis du déontologue de Nantes Métropole a mis en lumière un possible conflit d’intérêts concernant un élu local et la vente d’un terrain à la société porteuse du projet. Cette révélation a renforcé la conviction des résidents quant à la nécessité de poursuivre leur combat.

Toutefois, malgré la tension palpable entre les riverains et les responsables du site, des tentatives de dialogue subsistent. Les représentants de la plateforme mettent en avant les améliorations apportées et insistent sur leur volonté d’intégration dans l’environnement local.

Pour les riverains, il s’agit avant tout de préserver leur qualité de vie et la valeur de leur patrimoine immobilier, menacées par un projet auquel ils estiment avoir été induits en erreur. Déterminés à faire valoir leurs droits, ils ont engagé des procédures judiciaires et refusent de voir leur quotidien sacrifié au nom d’un projet mal planifié.

La cohabitation entre les résidents et les responsables de la plateforme reste tendue, reflétant un conflit complexe entre intérêts publics et privés. En attendant une résolution définitive, les habitants de La Chapelle-sur-Erdre continuent leur lutte, prêts à défendre leur droit à un environnement sain et paisible.

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