Les récentes intempéries en France ont entraîné des inondations importantes, provoquant des évacuations et perturbant la circulation routière. La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé le relogement d’une vingtaine de personnes le mardi 2 janvier en raison des crues, tandis que le pic de la crue est prévu dans la soirée dans le Finistère.
Quatre incidents majeurs liés aux inondations ont nécessité des évacuations à Nort-sur-Erdre (trois personnes), à Guérande (deux personnes) et à Héric (16 personnes). Le périphérique extérieur de Nantes a également été coupé, obligeant la mise en place d’un itinéraire de déviation après que les voies entre la porte de la Beaujoire et la porte de la Chapelle aient été inondées.
En outre, une quarantaine de routes départementales ont été submergées, entraînant des fermetures dans le Pays de Retz, le secteur de Saint-Nazaire et Châteaubriant. Le pont de Saint-Nazaire a également été soumis à des restrictions de circulation. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer dans ces incidents. Plusieurs municipalités ont activé leur Plan communal de sauvegarde (PCS) pour coordonner la réponse des services face à ces intempéries, comme l’a indiqué la préfecture dans un communiqué.
À l’ouest, dans le Finistère, les bassins de l’Odet et de la Laïta ont été placés en niveau orange de vigilance crue en raison des cumuls de pluie constatés. Le maire de Quimperlé, Michaël Quernez, a assuré que la situation était actuellement “sous contrôle” dans sa commune où coule la Laïta. Il a noté qu’il n’y avait pas de difficulté majeure, mais a averti la population de prendre des précautions, en particulier les riverains. Le quai de la commune de 12 000 habitants a été fermé par mesure de précaution.
Malgré la situation, des badauds ont été témoins de la rivière qui débordait légèrement de son lit, prenant des photos de la scène. Selon M. Quernez, le pic de la crue est attendu aux alentours de 23 heures, avec une prévision basse de 3,50 m, une moyenne de 3,70 m et une crue maximale oscillant entre 3,91 m et 3,93 m. Il a rappelé que cette situation était déjà connue à Quimperlé, où une partie des quais avait été inondée l’an dernier à la même période, avec une crue atteignant 4,20 m, ainsi qu’en 2013/14.