Depuis trois ans, la part des baux en colocation ne cesse d’augmenter. Cette tendance est particulièrement marquée dans certaines villes où la demande est forte et les loyers ne sont pas plafonnés. Cela représente une opportunité pour les propriétaires et les investisseurs.
La Rochelle se distingue particulièrement dans ce contexte. La ville enregistre une demande croissante pour la colocation. Selon une étude récente, La Rochelle arrive en deuxième place parmi les villes où la colocation rapporte le plus. Cette position s’explique par plusieurs facteurs. La Rochelle est une ville étudiante dynamique avec une forte attractivité. Les étudiants représentent une part importante des colocataires, ce qui stimule la demande.
En plus de La Rochelle, d’autres villes se démarquent également. Lille, par exemple, est en tête de liste avec un taux de rentabilité net moyen de 5 à 7 %. La ville attire de nombreux étudiants grâce à la proximité de nombreuses écoles et universités. Marseille, avec son climat ensoleillé et ses attraits culturels, offre également des rendements attractifs, atteignant environ 6 % dans certains quartiers. Rennes, souvent choisie par les jeunes actifs, connaît un essor remarquable pour les investissements en colocation avec un rendement locatif moyen de 5,5 %. Nantes, en pleine croissance, offre des rendements locatifs variant entre 5 % et 7 % selon les quartiers.
La colocation présente de nombreux avantages économiques. Elle permet de réduire les coûts de logement pour les locataires tout en offrant des rendements attractifs pour les propriétaires. En moyenne, le loyer d’une chambre en colocation en France s’élève à 539 € par mois. Ce montant est inférieur à celui d’un studio en location classique, ce qui rend la colocation plus accessible pour les jeunes et les étudiants.
La demande de colocation est en constante augmentation. En 2023, le nombre de personnes optant pour la colocation a encore augmenté. Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs. L’augmentation des taux d’intérêt et le durcissement des conditions de prêt rendent l’achat immobilier plus difficile. La “crise” immobilière a réduit également le nombre de logements disponibles à la vente et à la location. Dans ce contexte, la colocation apparaît comme une solution de logement économique et flexible.
Le profil des colocataires évolue également. Si les étudiants représentent encore la moitié des colocataires, la part des salariés est en augmentation. Les jeunes actifs sont de plus en plus nombreux à opter pour la colocation, attirés par les avantages économiques et la convivialité de ce mode de vie. L’âge moyen des colocataires est de 27 ans, en augmentation constante depuis dix ans.