La France, connue pour son grand nombre de ralentisseurs, est à un tournant. Avec plus de 450 000 de ces obstacles sur son territoire, leur utilité et leur conformité aux normes sont devenues des sujets de débat.

Récemment, une décision de la Cour administrative d’appel pourrait changer la donne. Selon cet arrêt, tous les ralentisseurs, qu’ils soient des dos d’ânes, des gendarmes couchés ou des coussins berlinois, doivent respecter les mêmes règles. Cette décision pourrait freiner l’implantation de nouveaux ralentisseurs.

Ces obstacles artificiels, destinés à réduire la vitesse des véhicules, sont omniprésents en France. Leur utilité est souvent remise en question par les automobilistes, qui déplorent les nuisances sonores, l’usure prématurée des véhicules et même les douleurs lombaires causées par ces obstacles.

Jusqu’à présent, il existait une certaine ambiguïté concernant les coussins berlinois, ces petits parallélépipèdes rouges en plastique, et les trapézoïdaux, ces grands plateaux traversants. La récente décision de la Cour administrative d’appel pourrait mettre fin à cette incertitude.

Alors, la France va-t-elle mettre fin à la “folie des ralentisseurs” ? La question reste ouverte. Ce qui est certain, c’est que la décision de la Cour administrative d’appel a ouvert un nouveau chapitre dans le débat sur les ralentisseurs. Il est désormais clair que tous les ralentisseurs doivent respecter les mêmes règles. Reste à savoir comment cette décision sera mise en œuvre sur le terrain, et quel impact elle aura sur le paysage routier français.

Une chose est sûre : le débat sur les ralentisseurs est loin d’être terminé.

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