Banksy, l’artiste de rue anonyme, a récemment dévoilé une série de neuf œuvres en neuf jours à Londres. Le 13 août, il a révélé son dernier graffiti, représentant un gorille soulevant le rideau de fer du zoo de Londres pour libérer les animaux. Cette série a captivé les Londoniens, chaque œuvre mettant en scène des animaux en liberté dans des situations inattendues et créatives.
Depuis le 5 août, Banksy a publié quotidiennement sur son compte Instagram ses nouvelles créations, alertant ses 13,1 millions d’abonnés de l’arrivée de ses œuvres sur les murs de la capitale britannique. Parmi les œuvres, on trouve deux éléphants joignant leurs trompes dans l’encadrement de deux fenêtres, un poste de police transformé en aquarium avec un banc de poissons, et un loup hurlant dans une parabole.
Les interprétations de ces œuvres varient. Certains y voient une allusion aux récentes émeutes, d’autres y perçoivent un message sur la liberté ou la crise écologique. Le zoo de Londres, quant à lui, rejette l’idée que ces œuvres appellent à la libération des animaux en captivité.
Banksy a souvent utilisé des animaux pour exprimer ses engagements écologiques. En 2021, il avait déjà attiré l’attention avec des goélands se nourrissant dans des poubelles à Bristol et des pigeons manifestants. Cette nouvelle série semble poursuivre cette tradition, en mettant en avant la nature reprenant ses droits dans le paysage urbain.
Les œuvres de Banksy suscitent toujours des débats et des spéculations. Certains experts pensent que cette série pourrait évoquer l’incarcération et la libération, en raison des animaux représentés. D’autres y voient des références à ses œuvres précédentes, comme le gorille rappelant son travail de 2006 “Sweep It Under the Carpet”.
