La fermeture progressive des bureaux de poste suscite des inquiétudes croissantes parmi les habitants et les employés. Après la récente clôture du bureau de Kérinou fin janvier, c’est maintenant au tour de celui de Saint-Martin de fermer ses portes.

Cette tendance alarmante semble se poursuivre, avec d’autres agences potentiellement menacées à court terme, comme celles de Saint-Pierre et Saint-Marc.

Les implications de ces fermetures sont significatives, impactant à la fois la population locale et le personnel postal. La disparition de ces points d’accès traditionnels aux services postaux soulève des préoccupations quant à la facilité d’accès pour les citoyens, en particulier les personnes âgées et celles n’ayant pas accès à internet.

Face à cette situation, la mobilisation s’organise, avec des pétitions circulant dans la ville et sur internet, et des représentants politiques exprimant leur mécontentement lors des réunions publiques. Certains soulignent l’importance du lien social que ces bureaux de poste représentaient, et mettent en garde contre la perte de ce service public essentiel.

En réponse aux critiques, la direction de La Poste met en avant la baisse continue de l’activité postale traditionnelle, attribuée en grande partie à l’évolution des habitudes de communication et à la montée en puissance des services en ligne. Elle souligne également la volonté de maintenir une accessibilité maximale aux services postaux à travers le développement des points relais, souvent implantés dans des commerces de proximité.

Néanmoins, malgré ces assurances, de nombreux résidents et membres du personnel postal demeurent sceptiques quant à la capacité des points relais à remplacer efficacement les bureaux de poste, notamment en termes de disponibilité et de qualité des services offerts.

Alors que la situation continue d’évoluer, les syndicats et les citoyens restent vigilants, appelant à une réflexion approfondie sur l’avenir des services postaux à Brest et dans d’autres régions confrontées à des fermetures similaires.

L’enjeu est de taille, avec la préservation d’un service public vital pour la cohésion sociale et l’accessibilité aux services essentiels.

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