À Nantes, le pont Anne-de-Bretagne, un axe majeur pour les automobilistes, est en pleine métamorphose. À partir de ce lundi 22 avril, l’ouvrage sera fermé aux voitures pendant un an. Cette fermeture, bien que temporaire, marque le début d’une transformation radicale.
Le pont actuel, emprunté quotidiennement par près de 15 000 automobilistes, va être remplacé par un pont-place, plus large et végétalisé. Les travaux, qui nécessitent un investissement de 50 millions d’euros, permettront de tripler la largeur du pont, atteignant 61 m côté quai de la Fosse. De plus, deux nouvelles lignes de tramway, la 6 et la 7, seront ajoutées au trafic actuel.
Pendant cette période de transition, les automobilistes sont invités à changer leurs habitudes de déplacement. Le pont restera ouvert aux cyclistes et aux piétons, et les véhicules de secours pourront toujours l’emprunter. Pour ceux qui ne peuvent pas se passer de voiture, cinq autres ponts relient le quai de la Fosse à l’île de Nantes.
Pour atténuer la gêne occasionnée par ces travaux, la métropole de Nantes a mis en place plusieurs mesures. La fréquence du tramway sur la ligne 1 sera augmentée, et les nouvelles rames, mises en service le 15 avril, offrent une capacité d’embarquement renforcée. De même, la cadence du navibus entre Trentemoult et la gare maritime de Nantes sera accélérée de juin à septembre, avec un passage toutes les dix minutes.
À partir du 24 avril, il sera également possible de transporter son vélo dans le tramway aux heures creuses. En outre, la métropole de Nantes renforce son offre de places de parking, avec 700 places supplémentaires, pour inciter les automobilistes à laisser leur voiture.
Bien que la fermeture du pont Anne-de-Bretagne puisse sembler contraignante à court terme, elle marque le début d’une transformation majeure. Le nouveau pont, qui sera livré en 2027, promet d’être un véritable lieu de vie, intégrant nature et mobilité. Un changement qui, à n’en pas douter, redéfinira le paysage urbain de Nantes.
